jeudi 30 avril 2015

Toutes les bonnes choses ont une fin



Lorsque l'on devient sérivore, on se retrouve vite confronté à beaucoup de malheurs, comme par exemple, les spoilers, les annulations, les départs. Celui qui peut sûrement nous toucher le plus profondément, c'est lorsqu'un de nos personnages favoris meurt. J'ai remarqué que ça devient une véritable habitude en ce moment, de faire mourir les personnages, dans des séries où on ne s'en douterait même pas, où le risque était moindre. Etant le genre de sérivore à très vite m'attacher aux personnages, et à absolument toujours préféré celui qui va mourir ou partir, j'ai décidé de consacrer cet article à ces personnages à qui j'ai dû dire au revoir trop rapidement, ou juste à temps. 

Si dans certaines séries, la mort est inévitable, comme dans The Walking Dead où les personnages sont confrontés à la mort sans cesse et c'est même ce qui motive leur vie désormais : d'éviter la grande faucheuse ; dans des séries tels que Game of Thrones ou Sons of Anarchy où le côté politique et magouille est présent constamment et où le karma peut se retourner contre les personnages ; ou encore, dans Chicago Fire, qui traîte tout de même de métiers à risque, bien réel. Dans certaines séries pourtant, la mort n'était pas justifiée aussi facilement, je pense surtout à Grey's Anatomy qui n'a cessé de malmener nos coeurs de fans en tuant des personnages principaux (et c'est d'ailleurs le dernier épisode sorti qui m'a donné envie d'écrire cette article) alors que de base, l'univers médical dans un hopital n'appelle pas spécialement à autant de morts, de même pour The Good Wife, car même si le métier d'avocat de la défense cache beaucoup de mensonges, de magouilles politiques, cela reste un environnement moins risqué que les séries citées précédemment. 

 Pour conclure avant de passer à mes deux petits classements, je dirais que la mort est essentielle à la télévision, dans le sens où elle se rapproche alors de la réalité, et qu'elle peut nous frapper n'importe quand. Cependant, bien souvent, la grande faucheuse est plus présente dans les séries en temps qu'intrigue, pour faire avancer l'histoire et les personnages qui subissent la mort d'un des leurs, peut-être même parce que les idées manquent (ce qui peut être repproché à Grey's Anatomy, même si je ne peux être objective avec cette série que je suis depuis dix ans et que j'aime beaucoup trop), et sûrement aussi d'en finir avec un personnage avec lequel on a fait le tour. Dans tous les cas, la mort fait partie de la vie, et de plus en plus de celle des séries, et est quasiment devenue inévitable dans beaucoup de cas. Je vous propose donc maintenant, deux classements qui concernent la mort de personnages, donc si vous ne voulez pas être spoilé, je vous conseille de vous arrêter là. N'hésitez pas à me dire par commentaire les morts qui vous ont marquées ! 


Les morts les plus what the fuck. 

1. Tywin Lannister dans Game of Thrones → parce qu'il faut le dire, mais sa façon de mourir était quand même originale et bien malheureuse, et très certainement la plus ridicule possible. 
2. Tara Thorton dans True Blood → la faire mourir en deux secondes en début de saison, c'était du grand n'importe quoi, elle méritait mieux que quelque chose d'aussi bâclé. 
3. Lucretia dans Spartacus → c'était assez drôle de voir à quel point elle est devenue folle dans sa dernière saison, et sa mort m'a vraiment surprise. 
4. Joss Carter dans Person of Interest → parce que c'est bien dégueulasse d'amorcer une idylle amoureuse, et de faire mourir la protagoniste de celle-ci deux minutes après. 
5. Oberyn Martell dans Game of Thrones → peu importe si le personnage est excellent, qu'il vient d'arriver, qu'il peut mener à des intrigues de malade, il meurt quand même. 
6. Jenny Shecter dans The L Word → bien que ce soit le personnage le plus détestable du monde, sa mort irrésolue me laisse perplexe comme fin de série.


Les morts qui m'ont le plus marquées. 

1. Will Gardner dans The Good Wife → parce que c'était mon chouchou, que sa mort a été magistralement écrite et suivie, et que cette série mérite beaucoup plus d'engoûment qu'elle n'en a en France, rien que pour l'épisode qui suit sa mort. 
2. Mark Sloan dans Grey's Anatomy → c'était aussi mon grand chouchou de la série, que je ne voyais absolument pas mort, mais que mourir de chagrin d'avoir perdu l'amour de sa vie, c'est quand même incroyablement touchant. 
3. Leslie Shay dans Chicago Fire → sans étonnement, mon personnage favoris de la série, qui meurt bien entendu, mais ce qui m'a le plus touché dans sa mort c'est la difficulté de son meilleur ami à s'en remettre. 
4. Andréa dans The Walking Dead → j'ai trouvé qu'elle a eu une belle fin, pour un personnage de the walking dead, et celle-ci restera gravée en moi. 
5. Gemma Teller-Morrow dans Sons of Anarchy → je savais pertinemment qu'elle ne pouvait pas survivreà cette dernière saison, mais étant mon personnage favoris, j'en ai été vraiment bouleversé, même si elle le méritait sûrement. 
6. Spartacus dans Spartacus → une mort tragique et magistrale pour une fin de série, même si cela était aussi inévitable.

Eléonore
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mardi 14 avril 2015

Rendez-vous dans un autre monde.




Ce sera très certainement un des rares articles qui évoquera un album, pour la bonne et simple raison que je n'écoute que rarement des albums en entier, mais plus des chansons par-ci, par-là ; et aussi parce qu'il est rare que j'aime un album en entier. Le problème avec certains artistes, c'est que j'ai l'impression que les mélodies se répètent, ça devient donc lassant d'écouter tout l'album, vu que tout se ressemble. Je n'en fais pas une généralité, que ce soit dit, mais à cause de ça, j'ai pris l'habitude de ne jamais en écouter. Habitude que j'essaie de perdre, car depuis mon inscription sur le site sens critique (que je vous conseille fortement si vous aimez lire des avis ou en faire sur les films, séries, livres, ...) je tente de plus en plus, et voici donc une petite présentation d'un album qui m'a particulièrement émue et inspirée : The Golden Age de Woodkid. Niveau musique, j'ai un goût encore plus varié que pour le reste, car j'écoute quasiment tous les styles, à quelques exceptions faites. Il y a pourtant des chansons, des albums, des artistes, qui me marquent plus que d'autres. 

Woodkid fait partie de ces artistes que j'adore, que je pourrais écouter en boucle, dans n'importe quelle situation. Woodkid, c'est un univers difficile à décrire. Indie, pop, alternatif ? J'ai envie de dire que c'est assez indescriptible, car c'est vraiment unique, et c'est ça qui fait tout le charme de l'artiste. Sans grande originalité, j'ai découvert Woodkid avec le titre Iron, et ce magnifique clip (celui de The Golden Age est aussi vraiment épatant), maintenant je ne regarde absolument jamais les clips des titres, car dans beaucoup trop de cas, c'est souvent une perte de temps, et que du coup j'ai pris cette habitude de n'écouter que la musique, et créer un clip, un histoire, totalement imaginaire dans ma tête à travers ce que j'ai ressenti. Je vais tout de même aller voir les clips des autres chansons de Woodkid, car je pense que si il y a bien une personne qui en vaut le coup, c'est lui. 

Dans tous les cas, il me suffit de mettre la musique en marche, de fermer les yeux, et de me laisser entraîner par l'étrangeté de son style, ses mélodies entraînantes et fantaisistes, et ses paroles troublantes et profondes. Woodkid n'a pas besoin de plus, de superflu, tout est parfait (ou quasiment) comme ça. Ce que j'aime le plus chez un artiste, c'est quand j'arrive à pénétrer dans son monde, et à m'y sentir totalement bien, comme dorlotée par ce que je suis en train de vivre, et surtout, à m'inspirer. Il n'y a rien de plus étonnant que de voir qu'une chanson, d'une mélodie, qu'une parole, peut totalement vous inspirer, vous emmener ailleurs, vous séduire corps et âme. Peu d'artistes arrivent à me faire ressentir ça, mais Woodkid fait définitivement partie de ces derniers, et je conseille à n'importe qui en quête d'un moment magique à aller écouter son album.


Eléonore
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dimanche 5 avril 2015

Le film de la semaine : bilan de mars



J'ai posté très peu d'article ce mois, et je m'en excuse. De ce fait, les bilans de février et de mars seront assez rapprochés. Comme habituellement, j'ai toujours de grands projets de visionnage, non seulement en terme de nombre, mais aussi de film (comme regarder les grands classiques par exemple), et ça ne marche pas. J'ai une liste à côté des films que j'aimerais voir, et je crois que j'en ai cinq barrés en tout, alors c'est vous dire. J'ai réussi à en regarder quatre, c'est déjà un bon point, même si j'espère toujours en regarder plus. Sans tarder, voici la liste des films que j'ai vu en ce mois de mars. 

A perfect ending : une histoire d'amour et de découvertes entre Rebecca, une quinquagénaire, riche, mariée et mère de trois enfants, et Paris une jeune call-girl d'une rare beauté. → Je voulais voir un film de Nicole Conn depuis longtemps, et je ne suis pas déçue. Non seulement le scénario intéressant, les personnages originaux, la réalisation est d'une très grande beauté, avec des plans vraiment magnifiques et poétiques. Ce film montre comment sortir de sa misère à travers une autre personne, et comment on peut s'entraider et changer la vie des autres si on le désire vraiment. 

X-men : premier film d'une longue série sur ce groupe de super héros mutans qui doivent faire face à pas mal de problèmes venant soit des leurs, soit des humains. → C'est loin d'être une découverte, parce que j'ai vu tous les x-men, et que c'est très certainement ma saga favorite. J'ai simplement eu envie de me détendre et de regarder à nouveau le premier (j'ai d'ailleurs une préférence pour les premiers que les derniers sortis), et comme la première fois, j'ai adoré. Il y a de l'action, c'est bien réalisé, et puis il y a mon chouchou Wolverine. Un véritable plaisir pour se détendre, quand on n'a pas envie de réfléchir, mais juste de regarder un bon film d'action.

RRRrrrr : il y a 37 000 ans, à l'âge de pierre, deux tribus voisines vivaient en paix… à un cheveu près. Pendant que la tribu des Cheveux Propres coulait des jours paisibles en gardant pour elle seule le secret de la formule du shampooing, la tribu des Cheveux Sales décida de voler cette formule secrète → Je ne suis pas une grande fan de film, mais les comédies françaises sont vraiment un régal pour moi. J'avais longuement entendu parler de ce film, et je me suis dit qu'il fallait tout de même que je le vois un jour. C'est vraiment un humour à deux balles, mais qu'est-ce que j'ai pu rire. J'ai vraiment adoré, j'ai passé un excellement moment devant et je le recommande vivement à qui ne l'a pas vu. 

Le rouge et le noir : le film retrace l'histoire de Julien Sorel, fils de paysan, qui devient précepteur pour les de Rênal, et qui suit son ascension sociale dans la haute société → Devant lire le livre de Stendhal pour la fac, j'ai décidé de regarder le film, aussi et surtout car j'ai énormément de mal à avancer dans le livre. Mon avis sur le film reste donc moyen, certains personnages sont vraiment insupportables, c'est très long pour finalement peu de chose. La seule chose positive que j'ai pu en retenir c'est que les acteurs de Julien et de Mme de Rênal ont beaucoup de charme, et que du coup on a plus envie de continuer à regarder, contrairement au livre où Julien est antipathique. 

Pour le mois d'avril, je vais essayer de voir quelques classiques du cinéma, histoire de ne pas ressortir de ce challenge trop déçue d'avoir pu manquer les perles que je voulais voir.

Eléonore


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mercredi 1 avril 2015

La musique est la langue des émotions. (Kant)

En ce premier jour d'avril, je reviens avec un article spécial musique. Comme je vous en avais parlé dans un article précédent, j'ai décidé de faire de temps en temps un article avec un thème, et six playlists différentes de ce thème que j'ai beaucoup aimé. Je vous ai donc fait une sélection autour de la variété française, car j'ai souvent des périodes où j'ai envie d'écouter de la musique française. Bonne écoute !












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