dimanche 15 janvier 2017

Fire, walk with me


  Pour cette nouvelle année, j'aimerais faire plus d'article sur une série, un film, ou un livre en particulier, plutôt qu'un article d'ensemble. J'ai donc décidé de commencer par un article sur l'incroyable série des années 90, Twin Peaks, puis-ce qu'elle revient dans quelques mois pour une troisième saison. Impossible de ne pas en avoir entendu parler en temps que sériephile, je l'ai donc découverte dans mon Challenge Séries 2016. J'attendais des choses de cette série, et j'ai eu tout ce que je n'attendais pas, c'est bien son point fort.

  Mais de quoi parle la série ? Elle se situe dans la ville imaginaire de Twin Peaks, et s'ouvre sur le cadavre retrouvée de la jeune Laura Palmer. La police de la ville est alors aidée par un agent du FBI, Dale Cooper. Si je m'attendais à voir une série policière des années 90, cette enquête n'était finalement pas le sujet principal, et encore moins ce qui donne envie au spectateur de rester devant la série. Mais de quoi est constitué la série alors, si ce n'est cette intrigue policière derrière le meurtre de Laura ?

 De beaucoup de choses. Twin Peaks est un florilège de genres. A la fois policière, à la fois comique, à la fois fantastique, et même aussi, épouvante vers la fin de la seconde saison. Il n'y a qu'un mot qui me vient pour décrire la série est absurde. Parce qu'on rentre dans un univers à part, qu'on ne comprend pas tout, et que même après le final de la série, on reste sur des questions plus grandes encore qu'au début de la série. Mais entendez bien, absurde dans le bon sens. Parce que c'est hors de la raison, du sens commun, que ça ne se classe pas dans un genre précis, qu'il est difficile de décrire la série en en donnant tous ces éléments. J'ai trouvé un certain contraste entre le simple et le complexe. Les personnages sont simples, bienveillants pour la plupart, un peu naïfs pour certains, et même ceux qu'on pourrait le moins aimer, se retrouvent pris dans un arc narratif d'une certaine pureté. Ce n'est pas pour autant que les personnages sont plats, bien au contraire, Dale Cooper est un des personnages les plus charismatiques que j'ai pu suivre. Ce que je veux dire, c'est qu'ils n'ont pas été construits et peaufinés à outrance, qu'ils restent tout à fait réaliste et représentatifs. Le contraste se fait avec cette histoire compliquée d'un autre monde, de personnages qui virent à la folie, de secrets qui se révèlent tout au long que l'histoire avance. C'est un mélange qui tient la route.

  J'ai donc beaucoup aimé les personnages. J'ai même une certaine tendresse pour eux, autant pour Dale, le personnage principal que pour tous ceux qui font vivre la fille. Audrey reste ma favorite, parce que c'est une fille qui cherche sa voie, qui aimerait un peu d'attention, mais qui ne rentre jamais dans une vulgarité ou une sorte de pitié. Les duos marchent aussi très bien dans Twin Peaks, avec Dale/Harry, Lucy/Andy, Shelly/Bobby, Donna/James, Dale/Audrey, James/Maddy, et j'en passe. Les personnages se marient à la perfection les uns avec les autres et c'est un élément fort de la série. J'ai aussi beaucoup aimé l'importance des personnages féminins, et surtout leur force. Des femmes de caractère, des femmes qui ne se laissent pas faire, des femmes qui ne se laissent pas relayer au second plan.

  Autre point crucial de la série, c'est son univers, son ambiance. Si j'ai parlé du mélange des genres, des contrastes, c'est aussi la cinématographie qui en fait son charme. Des paysages sublimes, à la fois calmes et sauvages, de belles séquences qui s'attardent dessus. Visuellement, malgré les vingt-six années qui nous séparent de la première saison, c'est beau à voir, c'est reposant. La bande-son est aussi sublime, toujours aussi douce, aussi naturelle. Elle est réalisée par Angelo Badalamenti, et je lui tire mon chapeau car il a su donner une ambiance propre à Twin Peaks.

  Pour m'arrêter, je vous conseille fortement de tenter le coup. C'est une série culte, sincèrement, et ce fut un plaisir de a visionner. Elle fait partie de ces séries qui montrent bien qu'il n'y a pas qu'au cinéma qu'on voit des chefs d'oeuvre, et ça, ça fait du bien. J'ai plus que hâte de voir cette nouvelle saison, de retrouver les personnages, même si je ne les ai connu que l'année dernière, et d'essayer de démêler peut-être les derniers mystères de la série, même si c'est aussi ce qui fait son charme.

Eléonore

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vendredi 6 janvier 2017

Challenge séries 2016 : le bilan

  

  Année 2016 terminée, nouvelle liste pour le challenge de 2017 posté, il est donc temps de faire un bilan final de celui de 2016. J'avais fait un premier bilan au cours de l'année, pour les intéressés l'article est ici. Ce fut une belle année avec de belles découvertes, peut-être moins enrichissante que pour 2015 où j'ai découvert des séries incroyables qui font partie sans conteste de mes favorites. Ce fut quand même un bon challenge, que j'ai quasi réussi. Il ne me restait que 24 épisodes de Homeland pour en venir à bout, j'y étais presque. Voici donc le bilan par série.

  Pour l'année 2016, j'avais décidé de faire six séries déjà commencées à terminer, et six séries à découvrir. C'était une bonne façon de faire un peu de tri dans mon bétaséries et de pouvoir archiver les séries terminées. Dans celles-ci, il y avait Private Practice. Grey's Anatomy étant ma série favorite, j'avais commencé le spin-off dès sa sortie, mais pris de cours, j'avais arrêté. Je suis bien contente d'avoir pu terminer la série, avec des personnes que j'ai aimé redécouvrir. Jane the Virgin et The Fosters étaient aussi deux séries que j'avais adoré commencé, mais que je n'avais pas continué. Vraiment très heureuse de les avoir repris, ce sont deux petites merveilles, drôles et touchantes, que je recommande si c'est votre style. Homeland était dans mon challenge de 2014, et je n'avais pas réussi à la finir. A deux saisons de la terminer cette année, ce fut encore un échec, malgré une bonne intrigue et un personnage principal que j'adore, j'ai beaucoup de mal à voir plusieurs épisodes d'affilé et ça ralenti considérablement mon visionnage. 

   Autre série plus ou moins commencée, c'est Desperate Housewives. J'avais vu les dernières saisons à la télévision, mais jamais les premières, il était donc temps de tout reprendre du début. Ce fut un véritable plaisir, cette série est un monument, elle nous transporte des rires aux larmes. Un véritable délice à voir, et malgré ses huit saisons de plus de vingt épisodes, elle est vraiment facile à voir, on enchaîne les épisodes sans soucis. J'ai switché deux séries cette année. Premièrement Defiance pour The Whispers. Regardé un peu par hasard, ce fut un gros coup de coeur, le premier de cette année. Histoire originale, bien mise en scène, de bons personnages, c'était vraiment une déception de la voir annulée. Le deuxième switch concerne Hand of God, j'ai vu un épisode, peut-être deux, et j'ai pas accroché. J'ai donc changé pour la série Dracula. Si j'étais emballée par la première moitié de la saison, la deuxième m'a déçue, et j'ai terminé pour terminer, plus que par envie de regarder.

  Passons maintenant aux séries à commencer. J'ai commencé cette année avec Jessica Jones. Comme dit dans mon premier bilan, ce fut une grosse déception. On en a tellement entendu parlé en 2015 que j'en attendais sûrement trop. Je ne saurais dire ce qui m'a déplu, j'ai simplement pas trop accroché, même si je regarderai la seconde saison pour me faire une idée. J'avais très hâte de commencer Empire, une première saison qui m'a laissé mitigé, une seconde qui m'a totalement cloué. J'ai adoré cette série, même si j'avoue que la troisième me plaît aussi un peu moins. Bilan mitigé pour celle-ci. Autre coup de coeur de cette année : Master of None. Une série courte, drôle, qui traite de sujets sociaux. Tout était bon dans cette série, vraiment un gros coup de coeur. 

  Je termine cet assez long bilan avec deux séries totalement opposées, que j'ai adoré découvrir et dévorer. Twin Peaks première, que je n'attendais pas du tout comme ça ! Je croyais que c'était une simple série policière, mais c'était très bien parce que j'ai pu être totalement surprise par le côté fantastique, absurde, (un peu comme avec Lost l'année dernière). Je conviens qu'on accroche ou non à ce gros délire, mais moi ce fut le cas, et j'ai adoré la voir. Les personnages sont excellent, les intrigue farfelues, la musique et le visuel très beaux. Ce n'est pas un monument des séries pour rien. Et enfin, le grooos coup de coeur de ce challenge, et je pèse mes mots : House of Cards. Magistrale du début à la fin. Personnages qu'on adore détester, qu'on déteste aimer. Intrigues politiques tellement bien ficelées. Une esthétique magnifique. J'étais tellement triste de terminer la dernière saison, et j'ai maintenant tellement hâte de voir la prochaine. Si vous aimez la politique, les méchants, les beaux dialogues, foncez, vous ne serez pas déçu !

  Voilà pour ce bilan. Un peu mitigé je dois le dire. De belles découvertes ou redécouvertes, mais pas autant de coup de coeur que pour l'année passée. C'est pour ça que j'ai pour 2017 pour de séries à découvrir qu'à rattraper. Un premier bilan arrivera fin avril, en attendant bonne chance à ceux qui participent.


Eléonore
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