vendredi 15 novembre 2013

Harclèment : témoignage et explication !

 
"Don't let little stupid things break your happiness"

Définition du mot harcèlement : Le harcèlement est un enchaînement d'agissements hostiles dont la répétition affaiblit psychologiquement l'individu qui en est la victime.
Lorsqu'on entend le mot harcèlement, immédiatement la plupart des personnes pense au harcèlement d'un patron envers son employé, d'un homme envers une femme, ou inversement d'une femme envers un homme. Beaucoup d'idées peuvent en surgir, mais malheureusement, peu pensent à citer le harcèlement à l'Ecole. Tout type d'harcèlement est intolérable, mais j'aimerais aujourd'hui m'arrêter sur celui qui m'a pendant des années touché de près, et qui, je le sais malheureusement, touchent beaucoup trop de personne, et c'est inacceptable qu'au XXIème siècle, ce genre d'agissement existe encore. 
Qu'est-ce que le harcèlement à l'école ? Cela peut prendre la forme d'un harcèlement verbale avec des insultes, ou bien un harcèlement physique. Si dans beaucoup de cas, ce n'est que quelques injures et moqueries, qui nous touchent sur le moment, mais qu'on oublie bien rapidement, dans d'autres cas, c'est une répétition intensive de ces actes, autant physiques que moraux. D'après une enquête au sein des collèges publics réalisée auprès de 18 000 élèves, un enfant sur dix serait victime d'harcèlement. C'est totalement révoltant, surtout lorsqu'on en voit les conséquences.
J'ai depuis mon enfance, subit des moqueries de la part des autres. Si ce n'était au départ que des blagues d'enfants, c'est devenu de plus en plus fréquent, et de plus en plus blessant. Mon gros problème a toujours été que je n'ai jamais agis face à ces insultes à répétition. J'ai préféré m'isoler, me refermer sur moi-même, plutôt que de faire face : il est beaucoup plus aisé de faire comme si de rien n'était, plutôt que de devoir régler ses comptes face à un groupe, qui bien souvent est celui de personnes les plus populaires de l'établissement. En seconde, j'en ai eu assez, j'ai commencé à me scarifier. La scarification est une mutilation, qu'on s'afflige à soi-même. C'est totalement idiot, et incohérent, mais énormément de personne pratique cet acte, malheureusement. Cela n'a pas duré longtemps dans mon cas, car j'ai rapidement compris que je ne devais pas m'en prendre à moi-même pour des choses que d'autres me faisaient subir. Je ne me suis d'ailleurs pas rendu compte que j'étais harcelée pendant toutes ces années, car je croyais que c'était normal, c'est une amie qui a du me faire voir que non, ce n'était pas normal. J'ai aujourd'hui terriblement honte d'avoir trouvé ça normal, et j'imagine que certain son encore dans ce cas de figure.
J'ai à cause de cet harcèlement, perdu toute confiance en moi. Je peux dire qu'aujourd'hui, je me trouve physiquement affreuse, mentalement inintéressante, car on n'a cessé de me rabaisser durant des années, approximativement dix ans. Je me trouve aujourd'hui en classe de Terminale, et cela n'a pas cessé. J'ai même songé plus d'une fois à quitter le lycée, avant de me raviser, et de me dire que le temps passerait vite, et qu'après, j'en aurais fini avec ces idiots. Je peux dire qu'aujourd'hui, je fais un énorme travail sur moi-même pour me sentir à nouveau bien dans ma peau, à nouveau sure de moi. Pour cela, je peux remercier mes amies, qui bien souvent ne sont peut-être pas entièrement au courant de mon passé en matière d'harcèlement, mais qui pour autant, me donne envie de m'aimer, car je le mérite. Ce qui m'aide énormément à remonter mon estime, c'est de me faire belle : mettre de beaux habits, me maquiller, me coiffer joliment. C'est peut-être idiot, mais ça montre que j'ai, moi aussi, envie d'être une belle personne.
J'aimerais aussi ajouter, que si vous êtes dans ce cas, ou que vous connaissez quelqu'un dans ce cas, qu'il ne faut pas tomber aussi bas que la scarification, ou pire encore, des tentatives de suicide. Il faut apprendre à affronter ce mal qui peut nous détruire, à en faire une force, car la vie continue, et dans quelques années ces gens là vous aurons oublié, même si vous, jamais. Avancez, ne vous laissez pas abattre, n'ayez pas honte de demander de l'aide !
Eléonore

Ci contre, le site national du gouvernement contre le harcèlement à l'école , ainsi que le lien du clip d'Indochine, College Boy, qui parle d'harcèlement à l'école et qui a fait polémique lors de sa sortie : http://www.agircontreleharcelementalecole.gouv.fr/ & http://www.youtube.com/watch?v=Q9wtLJmjDAQ

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jeudi 7 novembre 2013

Et après ?



"Le bonheur est un rêve d'enfant réalisé dans l'âge adulte"  Sigmund Freud

Qu'est-ce qu'être adulte ? Quand le devient-on ? Le devient-on vraiment un jour ? Est-ce quand nous décidons de l'être que nous le devenons, ou alors ce n'est pas en notre pouvoir ? Est-il meilleur d'être adulte, ou de rester adolescent ? 
Ce sont de nombreuses questions que je me pose en ce moment, pour la bonne et simple raison que dans quelques mois seulement, je serais non seulement officiellement majeure, mais j'aurais aussi quitté la vie lycéenne. Alors que j'attendais ce moment avec impatience depuis bien des années, je me suis rendue compte que tout le monde ne pensait pas comme moi, que la vie après le lycée allait être plus simple et plus belle. Je tiens à préciser que je suis loin d'être naïve et de vivre dans un monde où tout est beau et rose, que je me rends parfaitement compte des épreuves que j'aurais à traverser, et des difficultés qu'il y aura sur mon chemin. Avoir de l'espoir et de l'ambition ne fait pas de moi quelqu'un d'idiot, mais quelqu'un d'optimiste dans l'avenir, quelqu'un qui n'aime ni son passé, ni son présent, et qui veut tout faire pour avoir un bel avenir. 
C'est cette vision que j'ai de mon futur, et je n'en ai pas honte, parce que j'ai bien longtemps été pessimiste, et cela ne m'a jamais rien apporté que du malheur. Je me rends simplement compte maintenant, que tout le monde n'a pas du tout le même ressentiment que celui que j'ai. Peut-être est-ce parce que j'ai une nature rêveuse, que j'aime à croire qu'après le malheur vient le bonheur, qu'après la déception, la solitude, la tristesse, vient quelque chose qui chasserait toutes ces pensées négatives. 
Lorsque j'ai parlé de ce sujet avec une amie, elle a eu peur de cet avenir, car ce dernier est si incertain, et que déjà se posent des problèmes dits d"adulte", tel que la question des études supérieures, du logement, du travail, du chômage, de l'argent. Des questions que bien entendu, chacun se posent, mais au contraire d'elle, je ne suis pas bloquée par ces problèmes. Ils arriveront en leur temps, et je sais que j'arriverai à les régler, comme chacun le peut. J'ai vu ce que c'est de paniquer sans cesse par un manque d'argent, qui conduit au problème du logement, du travail manquant, des choses qu'on ne peut pas se permettre d'acheter. C'est destructeur. Une pensée si négative, ça détruit des choses qu'on a même pas encore construites. 
De nos jours, le futur est encore plus incertain qu'il ne l'était déjà pour nos parents, la crise et le manque de travail s'étant rajoutés. Je pense cependant, que tout problème peut être réglé. On ne devient pas adulte lorsque l'on souffle notre dix-huitième bougie, ce n'est pas aussi facile. On devient adulte lorsqu'on se rend compte des problèmes qu'on a, qu'on aura, mais qu'on ne se laisse pas abattre par ces derniers, qu'on les affrontent pour en ressortir plus fort. Devenir adulte est une grande responsabilité, c'est déstabilisant, ça fait peur. Enfant, on rêve de le devenir le plus tôt possible, mais quand finalement on arrive à un stade où on va bientôt le devenir, on chérirait de pouvoir retourner encore un peu en arrière, sans avoir à réfléchir à des problèmes si jeune. 
Je n'ai aucune idée si je me considère comme une adulte, surement pas. Pourtant, j'aime ces moments où on ne me considère plus comme une enfant, mais comme une véritable personne, avec des opinions, des choses à dires, des expériences vécues. Dans l'adolescence, je me sens mal, à l'étroit, loin de ce que je pourrais réellement être. Voilà pour ma vie après le lycée, je l'idéalise, le veux, plus que tout. Je suis peut-être la seule à ressentir ça, ce besoin presque vital, qui me fait avancer, que celui de tourner la page de l'adolescence, et d'ouvrir un nouveau chapitre. 
Et vous ? Quel est votre point de vue sur le fait d'être adulte, sur l'avenir. Vous posez-vous aussi ces questions, ou peut-être que vous les avez déjà résolues ? 
Pourquoi est-ce si difficile de devenir adulte ? Parce que c'est comme si une partie de nous, qu'on a toujours connu, s'en allait. Celle qui faisait de nous des enfants, remplacée par celle qui fait de nous des adultes. Ce qui est effrayant, c'est surement de devenir une personne nouvelle.
Eléonore
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mardi 5 novembre 2013

Tout a un commencement ...

“When I let go of what I am, I become what I might be” - Lao Tzu.

Et un nouveau blog sur la toile. Qu'est-ce que celui-ci a de spécial ? Qu'est-ce qu'il pourra bien plus vous apporter qu'un autre ? Peut-être rien, surement rien d'ailleurs. Je n'ai pas la prétention de faire un blog unique, intéressant, bien au contraire. Je n'ai qu'un but : partager. Partager mes expériences, partager mes pensées, mes coups de coeur, mes coup de gueule, des thèmes qui me tiennent à coeur et me passionnent, qui me font vivre. Partager qui je suis simplement. Nous n'avons peut-être rien en commun, ou peut-être, au contraire, que vous vous retrouverez dans ce que j'écris, ce que je ressens et ce que je pense. J'ai envie de m'ouvrir, personnellement, à des inconnus, de partager des choses, et je ne vois pas de meilleure opportunité que via un blog. C'est un blog qui sera certes personnel, mais qui contiendra aussi des articles parlant de tout et de rien comme de la mode, de la musique, de la mode ou de l'actualité. Je ne veux mettre d'étiquettes, ni à ce blog, ni à moi-même. Mon but n'est pas d'intéresser un certain genre de personne. Que vous soyez une femme, un homme, un adulte, un adolescent, peut importe d'où vous veniez, ce que vous faîtes dans la vie, ce que vous aimez, qui vous aimez : nous avons tous quelques choses à apprendre les uns des autres, c'est comme que nous grandissons, alors n'hésitez pas à me lire, à exprimer vos avis, à me suivre sur d'autres plateformes.
Je vous donnez rendez-vous bientôt pour un premier article, j'attends vos avis avec impatience, et n'hésitez pas à partager Quand on a que la vie et à le faire connaître !
Eléonore
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