dimanche 14 mai 2017

Les 13 raisons d'une fin


   Impossible d'être passé à côté de cette série événement de Netflix, 13 Reasons Why. On peut dire que la com a bien fait son boulot, parce qu'elle était attendue avec impatience par beaucoup de personnes, et qu'elle a fait un très bon score une fois sortie. Elle s'est aussi placée en première place des séries de Netflix les plus commentées sur twitter, autant dire que le succès a été au rendez-vous. Les séries à buzz, j'avoue préférer en rester loin, tout comme les séries plus "adolescent", c'est pour ça que les séries que je commente sur mon blog n'en sont jamais. Mais pour 13 Reasons Why, c'est le sujet traité qui m'a plus qu'intéressé : celui du harcèlement, et surtout, ses conséquences.

   Pendant treize épisodes, on suit Clay, un jeune garçon qui a reçu une boite contenant des cassettes. Cassettes laissées pas Hannah, qui visent chacune une personne en particulier du lycée dans lequel elle se trouve. Une personne qui lui a fait du mal, qui l'a plongé dans une dépression dont la seule solution envisageable pour elle était la mort. Pendant treize épisodes on va donc suivre Hannah qui raconte son histoire à Clay à travers ces cassettes, dans un tournoiement de personnages qui gravitent autour.

    Peu de séries osent évoquer le sujet du harcèlement, et c'est toute l'audace que je salue pour 13 Reasons Why. C'est un sujet qui me tient à coeur, que j'ai déjà eu l'occasion d'évoquer dans mon blog, et j'ai été donc très sensible à cette envie de montrer que le harcèlement c'est courant, que c'est vécu par beaucoup -trop- de monde, et que ça peut laisser des marques à vie, et mener à des situations sans espoir. C'est une série qui a permis d'ouvrir les yeux à pas mal de monde, de ce que j'ai pu voir sur les réseaux sociaux. Grâce à elle, des jeunes harcelés ont osé prendre la parole et demander de l'aide. Parce que non être harcelé, ce n'est pas normal, et c'est des fois ressenti comme tel ! 

   A chaque épisode, on suit un personnage, une histoire. Il y a eu des cassettes peut-être plus fortes et dures que d'autres, et j'ai pu voir que certaines raisons ont même été moquées, jugeant Hannah comme exagérant les choses. Je maintiens que même les petites choses, les petits actes, les paroles légères, peuvent faire énormément de mal à une personne, et que si elle a ressenti tout ça aussi grandement, c'était totalement légitime de sa part et personne n'a le droit de monter ça contre elle. Bien entendu quand je dis ça, je ne parle pas seulement de la série, mais de la vie en générale. On ne sait pas ce qu'il se passe dans la vie et le coeur des autres, comme ça a été justement dit dans la série.

   Des moments véritablement rudes ont été montrés dans 13 Reasons Why. Des moments touchants, drôles, plein de surprise aussi. C'est une série dramatique, et triste, nul doute là-dessus, mais il y a aussi eu des moments plus légers qui contrebalançaient parfaitement avec la teneur sombre de la série. Des personnages forts et attachants, mais aussi et surtout des personnages détestables. Des parents perdus qui ne comprennent pas pourquoi leur fille a fait ça, un Clay qui aimait tendrement une Hannah qu'il n'a pas pu sauver, et des coupables qui n'arrivent pas toujours à vivre avec ce qu'ils ont pu faire. 

     Tout n'était pas parfait dans cette série. Il y a eu des longueurs, des scènes pas forcément nécessaires, et elle reste au final tout de même adolescente et tournée vers ce public, ce qui est dommage car elle n'intéressera sûrement pas la grande majorité des adultes qui auraient bien des avantages à voir une série comme ça aussi. Mais c'est une série qui m'a plu, qui m'a fait réfléchir, et m'a donné envie de vous en parler aujourd'hui. Rien que par curiosité d'en savoir plus sur le sujet du harcèlement, sur ce qui peut en résulter, c'est une série que je recommande vivement, mais je sais d'avance qu'elle ne pourra plaire à tous. Non, 13 Reasons Why n'est pas un chef d'oeuvre comme on peut en voir sur le petit écran, mais c'est une série qui reste importante de par le sujet travaillé tout le long, parce qu'il permet d'ouvrir les yeux, de prendre conscience, et c'est aussi le rôle de l'art.


Eléonore
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dimanche 7 mai 2017

Le film de la semaine : bilan d'avril


   Ce mois d'avril n'a pas été aussi fort en visionnage que celui de mars, mais j'ai tenu le quota des quatre films par mois, c'est déjà ça. Pour avril, je n'avais pas de film prévu, ni de film que j'avais absolument envie de voir. Tout s'est plutôt fait par envie du moment, et c'est donc ainsi que je me retrouve étrange avec quatre films qui rendre dans la catégorie épouvante-horreur (sans être véritablement des films d'horreur, puis-ce que je n'aime pas du tout ça de base). Voici donc le bilan de ce mois.

American Nightmare 1 et 2 / Dans un avenir proche, le crime a été éradiqué. Pendant douze heures, une fois par an, tout le monde peut commettre un crime sans être arrêté. → J'avais vu le troisième parce que l'actrice principale est une actrice que j'adore, et j'ai été totalement charmée par l'idée de cette saga. Pendant douze heures, tous les crimes sont permis, ce qui montre une facette sadique de l'homme, une facette qu'on connait tous. Le premier propose un huis-clos dans la maison des protagonistes qui devront donc affronter des ennemis de l'extérieur cherchant à s'introduire pour les nuire. C'est celui des trois que j'ai le moins aimé, même si je l'ai aussi apprécié. Le deuxième se passe cette fois-ci à l'extérieur, et suit des personnages qui ne se connaissent pas mais qui devront essayer de survivre à cette horrible nuit ensemble. J'ai aimé ce dernier parce qu'on évoque un début de politique. Ce système nuit surtout aux pauvres, qui sont les premières victimes de cette nuit d'horreur, et c'est ce qui sera aussi dénoncé dans le troisième volume, qui reste mon favoris des trois.

Dernier train pour Busan / Un virus inconnu se répand en Corée du Sud, l'état d'urgence est décrété. Les passagers du train KTX se livrent à une lutte sans merci afin de survivre. → Je n'ai entendu que du bien de ce film, et ce fut un véritable coup de cœur ! J'avais absolument envie de me diriger vers des films asiatiques cette année, et j'ai véritablement aimé la façon de mettre en scène les zombies. J'avoue être assez fan des zombies, et je vais peut-être commencer à regarder plus de films là-dessus, Dernier train pour Busan m'en a vraiment donné envie. On suit les passagers d'un train dans des situations dangereuses et effrayantes, avec des zombies beaucoup plus rapides, réactifs et inquiétants que ceux que j'ai déjà pu retrouver dans le milieu américain. Des personnages attachants, des situations qui tanguent entre angoisse, sentiment. J'ai vraiment été pris dans le film, je me suis attachée -malheureusement- à certains personnages, et j'ai aimé voir cette façon de raconter la catastrophe des zombies.

Resident Evil : Finale Chapter / Alice, seule survivante de la bataille de Washington contre les zombies, doit retourner à l’endroit où le cauchemar a débuté : le Hive à Raccoon City. → Chapitre final d'une longue saga, dont je n'ai vu aucun film avant celui-ci. J'avais peur d'être un peu paumée par rapport à l'histoire, mais je pense m'en être sortie sans soucis. J'ai toujours voulu tenté cette saga et c'est un peu par hasard (comme pour le reste des films de ce mois) que j'ai voulu voir ce que c'était. Beaucoup d'effets spéciaux, beaucoup d'actions, beaucoup de screamers. Mais aussi une quête d'une identité et d'un monde qui touche à sa fin. J'ai bien aimé ce film, parce que j'avais envie d'action, de divertissement, et j'ai eu tout ça. Je ne peux pas juger de sa qualité par rapport aux précédents, mais il est certain que je vais rattraper mon retard et regard tous les autres, parce que j'aime ce genre de monde post-apocalyptique et dystopique.



C'est donc tout pour ce mois un peu plus brouillon que les autres pour le moment, mais qui finalement se regroupe assez bien de par les films vus. J'en suis donc à 20 films vus sur les 52 normalement prévus pour le challenge. Autant dire que pour une fois je m'en sors pas mal, et que j'ai même l'ambition d'aller au-delà des 52 - mais ça, on verra bien. Pour le mois prochain, je réserve une thème spécial, comme j'avais dit que j'en ferai parfois.  

Eléonore
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