samedi 16 mai 2015

Entre passion, admiration, et totale dévotion.




Il était grand temps que j'inaugure cette partie littéraire de mon blog. Avec mes études, j'ai très peu de temps pour lire (ayant déjà dumal à lire ceux pour la fac), de ce fait il n'y aura aucune régularité dans la partie "livres" du blog, mais j'essayerai dès que je le peux, de vous présenter un livre que j'ai aimé, ou non. Je m'attaque aujourd'hui à l'un des plus beaux livres que j'ai pu lire : La Confusion des Sentiments de Stefan Zweig, qui raconte l'histoire d'un professeur se remémorant sa jeunesse, à partir du moment où l'école ne l'intéresse pas et qu'il enchaîne les soirées et les femmes, à celui de grandes découvertes telles que la belle littérature, et surtout la passion. 

La première chose à dire à propos de ce livre, c'est à quel point il était en avance sur son temps. Publié en 1927, douze ans avec la Seconde Guerre mondiale, dans une société qui ne tolérait pas le moins du monde l'homosexualité. Et c'est pourtant là-dessus que Zweig se décide à écrire, sur la fascination d'un jeune homme pour son professeur de philologie. Si au début, la fascination vient de ses propos sur Shakespeare et autres écrivains de renom, on comprend bien vite que celle-ci glisse vers quelque chose de plus intime et terriblement plus fort. Le sujet traité est donc à saluer pour son audace, mais surtout par la façon dont Zweig a tourné tout ça, avec une facilité déconcertante à se prendre nous-mêmes au jeu. C'est surtout la passion qu'il essaie de narrer, celle qu'on pourrait tous avoir devant une personne incroyablement brillante qu'on admire, qui nous apprend des choses, qui nous remet complètement en question. Cette sensation extraordinaire d'avoir faire une rencontre importante qui changera notre vie, et de s'en rendre compte quand ça arrive. 

Cette passion exprimée dans la Confusion des Sentiments, est d'une beauté incroyable, de celles qu'on voudrait vivre pour sentir ce tourbillon sacré nous envahir, et ne pas vivre car on sait que les passions meurent aussi rapidement qu'elles naissent. Non seulement l'histoire, le déroulement, et la chute, je crois que ce que j'ai le plus aimé dans ce livre est l'écriture absolument fascinante de Zweig. Il y a une telle maîtrise de la narration, des figures de style, de la rhétorique ; une écriture d'une poésie dans laquelle on aimerait plonger tout entier, mais tout en sachant comment doser le tout sans devenir prétentieux ou incompréhensible. Par l'écriture de Zweig, on est emmené dans cette histoire, bien plus encore que par ce qu'il raconte, parce qu'avec une écriture comme la sienne, il pourrait nous dire la plus bête des choses, qu'on en tomberait amoureux.

J'aime les belles écritures, j'aime les belles histoires (car oui, malgré la fin du livre, on n'en retient pas un certain échec de cette dévotion, mais tout ce que cela a pu apporter au narrateur, a pu insuffler en lui), et c'est sans nul doute que j'aime Zweig avec beaucoup d'admiration, de respect, et de passion. C'est en lisant des livres comme ça que je vois à quel point la littérature est puissante. C'est pour le moment la seule oeuvre de Zweig que j'ai lue, mais je me rattraperai bientôt grâce aux vacances en continuant sur la lancée avec le Joueur d'Echec. N'hésitez pas à me donner votre avis personnel sur ce livre, ou sur l'artiste en général, ainsi que les oeuvres de lui que vous pouvez me conseiller (même si je pense être partie pour toutes les lire à un moment ou un autre).

Eléonore
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dimanche 10 mai 2015

Le printemps en musique

En ce beau jour ensoleillé, je reviens avec un article musique. Il ne présentera ni un artiste, ni un album, ni diverses playlists sous un thème précis, mais une envie simple de vous faire partager ces musiques qui me font vibrer en ce moment. Mes musiques du moment si vous préférez, qu'elles me rappellent le printemps ou non. Vu que je me lasse rapidement de ces musiques du moment parce que je les écoute tellement que ça en devient quasiment écoeurant (je ne sais pas si vous faites cela aussi), ces chansons changent très souvent, et je pense faire de temps à autre des articles là-dessus. Comme vous le savez peut-être, je n'ai pas de style préféré, et de ce fait les musiques que je vous présente seront variées, du rap à l'indie en passant par l'electro. N'hésitez pas à me faire partager vos musiques à vous, celle qui vous font sourire, pleurer, rêver, et dont vous ne pouvez pas vous passer en ce moment, je suis toujours curieuse de découvrir de nouveaux sons ou artistes.


Astronautalis - The River, The Woods


Years and Years - King


Lost Frequencies - Are you with me


George Ezra - Listen to the man




Sia - Fire meet gasoline


Yelawolf - Till it's gone



Akhenaton - Vivre maintenant 



Eléonore
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vendredi 8 mai 2015

Challenge Séries 2015 : premier bilan

testqeel 


Avril est terminé, et comme à chaque fois, je loupe la date, et je fais mon bilan avec une semaine de retard. On ne m'en tiendra pas rigueur, car voici enfin mon premier bilan sur le Challenge Séries 2015. Il n'y aura que trois bilans (dontle bilan final de fin 2015/début 2016), car au vu de mon avancement, je ne vois pas l'intérêt d'en faire un tous les mois, au risque de devenir très lassant et pas du tout intéressant. Je trouve ça beaucoup plus sympathique d'en faire tous les quatre mois, et d'apporter alors un vrai bilan de mes visionnages, mes avis, mes coups de coeur et mes déceptions. Je vous renvoie tout d'abord à cet article pour plus d'informations sur ce qu'est le challenge, puis à ma progression grâce aux deux images ci-dessus : la première étant celle de base, soit du début du challenge avec mes choix de séries ; la deuxième ma progression jusqu'ici des séries commencées/terminées/switchées. Sans plus attendre, voici mon bilan. 

Marvel's Agents of S.h.I.E.L.D → J'avais envie de la commencer depuis ses débuts, mais pas manque de temps ça n'a été fait qu'il y un ou deux mois grâce à ce challenge. Immense déception. Je n'ai regardé que les trois premiers épisodes, et n'ayant pas accroché, j'ai arrêté. L'histoire en elle-même pouvait être vraiment intéressante, surtout que j'ai adoré Avengers alors un parallèle avec le SHIELD était bon à exploiter. Mon gros soucis a été les personnages. Je n'ai accroché avec aucun, même au bout de trois épisodes, les trouvant bien trop banals, inintéressants, et/ou barbants au possible. Je n'ai pas envie de perdre mon temps plus longtemps, et j'ai donc arrêté, et décidé de la switcher (c'est-à-dire de mettre une autre série à la place) qui est The 100. 

The 100 → C'était un peu une série événement, il n'y avait que ça dans mon tableau de bord sur tumblr, et pourtant je n'ai pas du été tentée par cette dernière. J'aipourtant eu une petite folie, et j'ai commencé. Mais quelle renaissance que cette série ! J'avais peur que ce soit trop adolescent, surjoué, comme beaucoup trop de séries de la CW, mais pas du tout. Ce fut une très belle découverte. Non seulement l'histoire est intéressante (en sachant que je raffole de tout ce qui est post-apocalyptique), mais les personnages sont aussi géniaux et attachants comme pas possible. Il n'y a pas un personne qui m'énerve dedans, chacun à son intérêt, ses capacités, son ressenti et sa propre évolution. La série traite de sujets forts, le tout abordé d'une façon qui nous donne envie de s'enchaîner les épisodes. Très belle découverte, j'ai enchainé les deux saisons très rapidement, et je me tarde de voir la troisième. 

Chicago Fire → Très loin d'être une découverte pour moi, c'est une série que j'adore, qui sait me faire vibrer et me donner la chair de poule comme pas deux. Faute de temps, je m'étais arrêtée, mais j'ai enfin pu la reprendre. Ce fut un torrent de sentiments, de joie de revoir ces personnages que j'aime tant, de tristesse d'en voir partir, d'étonnement quant aux storylines, de rire, ... Cette série à tout pour elle : des personnages forts et non stéréotypés, des épisodes haletants, de l'émotion à gogo, une grande originalité quant au scénario. Alors à jour avec elle, je me réjouis de chaque épisode, et la conseille fortement si c'est le genre de série qui vous tente. N'ayant pas accroché à son premier spin-off Chicago PD, j'attends avec beaucoup de hâte son second Chicago Med. 

Masters of Sex → Je regarde très peu de séries qui se passent au XXème siècle, car je suis beaucoup plus attirée par l'antiquité quant à l'Histoire, et sinon j'ai une préférence pour celle qui se passe à la même époque que moi. Pourtant cette série m'a intriguée. Je suis loin d'avoir terminé, il me reste encore trois épisodes avant de terminer la saison une, mais je pense être suffisamment impregnée dans l'ambiance pour donner un petit avis dessus. Elle se passe dans les années 1960 il me semble, et traite du comportement sexuel. On comprend alors que c'était tabou à l'époque, et c'est ce qui est le plus intéressant dans la série, comme tout cette étude va être vue par les différents protagonistes. Les personnages sont crédibles, très bien écrits et interprétés, la storyline de chaucn étant aussi intéressante. J'ai du mal à avancer plus par rapport à la longueur des épisodes (60 minutes) que par rapport à la série elle-même. Elle ne sera sûrement pas un coup de coeur, mais je passe un bon moment devant, et je n'en demande pas moins. 

Mistresses → Alyssa Milano oblige, je voulais absolument la commencer. C'est une série pleine de rebondissements à peine crédibles, mais bon dieu que je l'adore. Les personnages sont vraiment bons (même si je trouve Savi insupportable, dire que c'est pour elle que j'ai débuté la série ...), il y a tout le temps de l'action, des rebondissements, des intrigues, on ne s'en lasse pas. C'est drôle, c'est touchant, c'est rythmé, et c'est vraiment une bonne série. Loin d'être la série de l'année ou la plus philosophiques, elle a au moins le mérite de nous faire rire, peur et pleurer, de nous sentir proche de ses personnages et de leurs histoires. Je l'ai terminée (même si elle reprend en juin, et quelle hâte, en plus Savi n'y sera plus) et je la conseille franchement si c'est le genre de série que vous aimez, si vous ne voulez pas trop vous prendre la tête mais juste passer un bon moment. 

True Detective → Mon avis sera très court et peu concluant car je n'en suis qu'à l'épisode trois. J'étais assez hésitante à débuter : d'un côté cette série est vu comme une des plus grandes réussites de 2014, avec des acteurs géniaux, et de l'autre c'est une série policière et je commence vraiment à en avoir marre de cet afflux de séries policières. Grande surprise pourtant, et une bonne. C'est une série policière certes, mais qui traite d'une seule affaire, et pas d'une par épisode, et c'est une des grande force de la série. La deuxième, c'est sans aucun doute son ambiance : début des années 1990, dans une petite ville assez pauvre et sombre, avec des prises de vue assez incroyable et qui renforce le côté noir de la série. Sa troisième force, c'est ses deux personnages principaux, les deux enquêteurs. Deux personnalités totalement opposées, assez atypiques, qui cachent pas mal de chose et ont des avis bien tranchés. Cette série a tout pour plaire, sans parler des dialogues magnifiquement écrits, et des interprétations géniales. Je comprends vraiment l'engouement de cette série, et j'ai hâte de la continuer pour en savoir plus sur tout ce mystère ambiant. 

Parks and Recreation → La seule série comique de mon challenge. J'aurais mieux fait d'en mettre une ou deux autres au vu des séries noires et dramatiques que j'ai choisi. J'avais peur de ne pas aimé Parks and Rec, parce que c'est tourné sous forme de documentaire, et c'est ce qui m'a fait décrocher de Modern Family. Magnifique surprise pourtant. J'en suis à la saison cinq, bientôt à la six, et j'accroche complètement. Pas à l'histoire en elle-même, car elle n'a rien de bien grandiose et intéressante, mais surtout aux personnages qui sont le coeur et l'âme de la série. Ils sont vraiment spéciaux, complètement tarés, ridicules parfois, attachants et surtout drôles au possible. C'est un humour bien spécial, je vous l'accorde, et je pense que ce genre de série, soit on adore, soit on déteste. Je me marre vraiment devant Parks and Rec, j'adore voir vivre et évoluer ces personnages, les voir s'aimer et s'entraider, se soutenir, croire en leur rêve et avoir des valeurs. Je suis assez surprise qu'avec sept saisons et un grand succès aux USA, elle n'est pas encore été vue sur la télévision française. Je vais être en tout cas bien triste quand je l'aurai terminée, car on en ressort changé.

Je suis contente de ce premier bilan, non seulement parce que j'avance bien, et aussi parce que j'ai découvert ou redécouvert des séries que j'aime énormément. Si vous participez au challenge, n'hésitez pas à me dire comment avance le votre, quelles sont vos plus belles découvertes, ... ça m'intéresse fortement !

Eléonore
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vendredi 1 mai 2015

Le film de la semaine : bilan d'avril


 

Ce fut pour moi, un excellent mois ! Avec une semaine de vacances, j'ai vraiment pu me faire plaisir niveau films, et ça fait un bien fou. Etrangement, je prends beaucoup de plaisir à regarder un film, alors qu'il y a encore quatre mois c'était plus un fardeau qu'autre chose. Je n'aimais pas les films car j'adore pouvoir suivre la fin de personnages tout au long des saisons et des années. Cependant, grâce à ce challenge j'ai pu me rendre compte que les films bien dirigés et bien terminés sont impressionnants, et qu'on n'a pas besoin d'en faire des tonnes tout au long du temps pour nous plonger dans la vie de ces personnages, et qu'ils peuvent tout de même vivre avec nous même une fois le film fini, à nous inspirer. Sur ce, voici mon bilan de ce mois d'avril, avec au total six films vus. 

The Hunger Games, La Révolte partie I : après avoir été sauvée de l'arène par les rebelles du District 13, Katniss passe un accord avec eux : elle se dévoue pour endosser le rôle de Geai Moqueur, le symbole de la rébellion → j'ai mis énormément de temps à enfin voir cette troisième partie. Ce n'est pas que j'ai été déçue, mais je n'ai pas été bluffée non plus, ça reste un film à gros budget qui ne m'impressionne pas comme je l'ai été par le livre à l'époque. L'histoire est fidèle, les acteurs sont bons, mais malheureusement, je n'accroche toujours pas comme pour l'ouvrage de référence. 

Coup de coeur : l'histoire d'un chirurgien en cardiologie réputé, qui va lui-même se retrouver avec des problèmes au coeur, et de coeur → c'était une comédie française qui passait à la télévision, et aimant assez les comédies françaises, j'ai dit pourquoi pas. Même si ce n'était pas le film de l'année, je n'en attendais pas plus que de passer un bon moment devant, et ce fut le cas. Il n'a rien d'un grand film, mais les acteurs sont bons et le déroulement assez drôle, ce qui était suffisant pour me satisfaire le temps d'une soirée. 

Interstellar : alors que la Terre se meurt, il relate l'aventure d'une équipe d'astronautes qui franchit un trou de ver apparu près de Saturne, afin d'atteindre une nouvelle galaxie, d'explorer un système stellaire et de trouver un nouveau monde habitable par l'humanité pour la sauver → un des grands films de 2014, et je comprends pourquoi. Non seulement le décor est à faire rêver, l'histoire intéressante, et les acteurs excellents, tout est exploré d'une façon originale. C'est incroyablement réalisé, de toutes parts, la chute est magnifique, et il y a des scènes de grande intensité. Tout son succès est mérité, je pense sincèrement qu'Interstellar fait partie des films dont on ressort émerveillé. 

Le Hobbit, Un voyage inatendu : le début de la trilogie des aventures de Bilbon Sacquet, qui va aider les nains à retrouver leur chez eux, au milieu de beaucoup de péripéties et de leçons de vie → passant à la télévision il y a peu, j'ai décidé de le revoir, car c'est le genre de films dont on ne se lasse pas. Il y a de l'action, un bon scénario, des acteurs que j'adore (entre Ian, Martin et Cate, que demander de plus), et c'est tellement culte que je ne peux qu'aimer. Je suis toujours émerveillée devant le graphisme, et je m'amuse à voir ces personnages une nouvelle fois aller retrouver leur chez-eux contre vents et marées, le tout avec une touche d'humour et de philosophie. 

American Sniper : l'histoire vraie de Chris Kyle, membre des SEALs, tireur d'élite pour les Etats-Unis, qui deviendra alors un héros et sera connu sous le surnom élogieux de "La Légende" → je ne me dirige pas naturellement vers les films qui traitent de la guerre, mais j'en ai tellement entendu parlé que je me suis dit que c'était maintenant ou jamais. Je n'ai vraiment pas été déçue, bien au contraire. J'ai trouvé l'histoire bien menée, le personnage excellement bien interpreté, la psychologie bien traitée. Je sais qu'il a fait beaucoup de bruits, et pas qu'en bien, et même si je ne suis pas une grande fan de Clint Eastwood en temps que personne, on ne peut pas dire qu'il ne sait pas comment réaliser un bon film. Je pense que pour réellement l'apprécier, il faut laisserde côté l'idée de propagande américaine et de mise en avant d'un héros, car c'est bien parce qu'il est considéré comme tel que le film a été réalisé, et pas l'inverse. 

Rebelle : Mérida, fille du roi d'Écosse, est une jeune fille impétueuse et échevelée, qui préférerait être archère. À la suite d'une dispute avec sa mère, elle fait un choix désespéré qui va avoir de grandes conséquences sur le royaume de son père et sur la vie de sa mère. Pour remettre les choses en ordre, elle va devoir braver les forces de la nature, de la magie et d'une malédiction → si j'aime particulièrement les films d'animation, c'est bien parce qu'ils nous montrent et veulent nous faire comprendre des choses importantes. Rebelle en est une belle preuve, nageant entre envie de liberté et d'indépendance, incompréhension de son entourage, et croyance en un destin qui n'est pas régit d'avance. J'ai passé une excellement moment devant, non seulement pour l'histoire, mais le graphisme magnifique. 

Pour conclure, je dirais que c'était un bon, non seulement au niveau du nombre de visionnages, mais aussi par rapport aux films vus. Aucun ne m'a déçu, je ne me suis ennuyée durant aucun, et c'est vraiment bien parti pour me faire aimer le cinéma.

Eléonore

 American Sniper - Poster  
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