samedi 31 janvier 2015

Challenge séries 2014 : le bilan.

Bonjour, et avant de commencer l’article, je vous souhaite une très bonne année, très heureuse, plus passionnée et inspirante que jamais.

Je reviens avec -encore- un article centré sur les séries. Si vous avez lu un de mes articles précédents, vous avez compris que je participe cette année au Challenge séries 2015, et que j’y ai déjà participé en 2014. Je pense qu’il est temps de revenir sur cette année assez glorieuse niveau série, et de faire un petit bilan.

Mes séries pour le challenge étaient les suivantes : Breaking Bad, Sons of Anarchy, The Good Wife, Scandal, Californication, How I met your Mother, Cougar Town, Bates Motel, Homeland, The Originals, et American Horror Story. En cours d’année, j’ai changé deux séries par deux nouvelles, n’ayant pas du tout accroché, soit Breaking Bad et Scandal, que j’ai remplacé par Faking it et Penny Dreadful. J’avais à terminer HIMYM, The Good Wife, Californication et Cougar Town. J’ai presque réussi mon challenge, ayant terminé toutes les séries, sauf Homeland, où je n’en suis qu’à la seconde saison.

Ce challenge était vraiment une belle découverte, et j’ai été plus heureuse que jamais de pouvoir me mettre à jour dans des séries, et en commencer quelques unes qui me tenter depuis trop longtemps. Énorme coup de coeur pour Sons of Anarchy et The Good Wife, qui figurent sans nul doute dans mes séries favorites. Un bon moment passé devant Cougar Town, Faking It et Californiation, qui sont des séries drôles et fraîches, mais très déçues par les deux dernières saison de HIMYM que j’avais à rattraper, largement pas à la hauteur des premières saisons de la séries.  De belles découvertes avec Penny Dreadful, American Horror Story, Bates Motel et The Originals, qui ont toutes les quatre une ambiance assez glauque intéressante et très bien menée. J’ai beaucoup apprécié Homeland, c’est assez long par moment, mais on peut les pardonner, car tout est très bien mené, le fil conducteur est présent, les personnages sont profonds et intéressants, les intrigues aussi, sans parler des acteurs, qui sont excellents dans leur rôle. Ce n’est pas un coup de coeur pour autant, et je ne sais pas quand j’aurai à nouveau la motivation pour la continuer.

Hors challenge, l’année 2014 a été une belle année niveau série. Une magnifique découverte avec The Leftovers, mais aussi How to Get away with murder, Jane The Virgin, Arrow, Reign, Orange is the new black, et de bons moments devant les nouveaux épisodes de mes séries favorites. Que 2015 soit dans la même lignée !

Eléonore
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Challenge séries 2015

Vous êtes sériephile, et vous avez envie de tester vos limites en matière de visionnage ? Ou bien, vous n’êtes pas de grands amateurs en ce qui concerne les séries, mais vous ne demandez qu’à apprendre, qu’à découvrir. Si l’envie vous vient de vouloir participer à un challenge, plus ou moins difficile, alors cet article devrait vous intéresser. Pour la troisième année consécutive, une blogueuse et sériephile nous met à l’épreuve pour ce qu’elle a appelé le Challenge Série.

Quel est le but ? Il ne suffit pas seulement de choisir des séries à regarder au cours de l’année 2015, il y a des défis à respecter. Je vous laisse découvrir son article explicatif. Le but étant de s’amuser et de faire de nouvelles découvertes en matières de série. Le challenge de 2014 m’a permis de faire de belles découvertes et redécouvertes, avec deux séries faisant maintenant parties de mes favorites (The Good Wife et Sons of Anarchy). Il se termine dans deux semaines (au nouvel an donc), et je n’aurai surement pas terminé tout mon challenge (c’est difficile 12 séries, quoi qu’on en dise), mais je compte bien réussir celui de 2015.

Si vous ne connaissiez pas ce challenge, je vous invite à le tenter. Il n’y aucune récompense matérielle à la clé, c’est un simple plaisir personnel et culturel, il n’y a donc aucune obligation. Je termine ce cours article, qui n’était là que pour vous faire part de  ce concept original et absolument génial si l’on aime les séries, avec ma liste de douze séries à commencer ou continuer pour mon challenge de 2015

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The Leftovers : plus qu'une simple série, un chef-d'oeuvre.

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« I want to believe I'm not surrounded by the ruin of a dead civilization » Nora, The Leftovers.

Une de mes grandes passions et occupations, ce sont les séries télévisées. Aujourd'hui, j'ai décidé de vous en présenter une, qui m'a totalement bouleversée. Je termine tout juste le final de la première saison, et je bouillonnais d'envie d'en faire un article, car elle mérite d'être connue et reconnue !

Avant tout, voici le synopsis de la série : 2 % des êtres humains ont disparu de la surface de la terre sans la moindre explication, dans une sorte de ravissement. Les habitants de la petite ville de Mapleton vont être confrontés à cette question lorsque nombreux de leurs voisins, amis et amants s'évanouissent dans la nature le même jour d'automne. Trois ans plus tard, la vie a repris son cours dans la bourgade dépeuplée, mais rien n'est plus comme avant. Personne n'a oublié ce qui s'est passé ni ceux qui ont disparu. À l'approche des cérémonies de commémoration, le shérif Kevin Garvey est en état d'alerte maximale : des affrontements dangereux se préparent entre la population et un groupuscule aux revendications mystérieuses, comparable à une secte.

Cette série n'est en rien une série de science-fiction. Elle ne traite pas du départ mystérieux de ces 2% de la population, même si c'est la base même de cette dernière. Beaucoup mieux, elle traite de la psychologie de personnages principaux, ayant perdus ou non des proches, et tentant tant bien que mal d'avancer dans leur vie. Impossible pourtant d'oublier les disparus, c'est au cœur même de chacun. Il aurait été facile de faire une série de science-fiction, de parler en long, en large et en travers du pourquoi du comment de ces disparitions, mais cela n'aurait alors été d'aucune utilité. Par contre, approfondir le comportement humain, ça c'est intéressant ! Avec une pincée de personnages principaux tous différents les uns des autres, reliés entre eux, ou non, on découvre des facettes de chacun. On voit alors que tout n'est pas noir ou blanc. On sent la profondeur des personnages, on est touché par eux, que dis-je, totalement percuté par leurs histoires, leurs émotions, leurs façons de se relever, ou de dépérir un peu plus.

C'est une belle série. Si vous êtes adeptes des séries où tout se passe trop vite, si la lenteur et la poésie vous agace, vous ennuie, passer votre chemin sur The Leftovers. A contrario, si vous avez envie d'un peu de magie, d'émotion, de profondeur artistique, d'une belle musique de fond (magnifique, Max Richter est un véritable dieu !), d'être totalement bouleversé par des passages succins, alors cette série est faite pour vous. La série évolue tellement en dix épisodes. On en découvre plus sur les personnages, sur leur passé, leur souffrance. Il n'y a rien de mieux pour rester cloué que des passages emplis d'émotions, et de poésie.

The Leftovers c'est une grande question. Pourquoi tous ces disparus ? Une question d'on oublie peu à peu, parce que ce n'est pas l'important, c'est l'avenir qui importe. A chaque épisode de nouvelles questions, parfois des réponses, parfois une noir béant. D'une très grande spiritualité, chaque personnage devient sympathique, car on arrive à comprendre ses actions et ses dires. C'est beau, c'est émouvant, c'est étonnement réel. C'est décidément ce genre de séries dont on a besoin.

The Leftovers est une magnifique découverte, très enrichissante, magnifiquement écrite et réalisée, que je conseille absolument !


Eléonore
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Le choc des cultures !

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« La culture, c'est la mémoire du peuple, la conscience collective de la continuité historique, le mode de penser et de vivre. » Milan Kundera

près quelques mois d'absence, j'ai décidé d'écrire un article sur quelque chose qui me tient très à coeur. Si c'est le but de chacun de mes articles, celui-ci reste un peu spécial, puis-ce qu'il parlera de qui je suis. Non, ce n'est pas une question philosophique que j'ai décidé de démontrer, un simple fait. Mon article parlera donc de culture, mais pas n'importe laquelle, celle de deux pays : la France et la Pologne. Pourquoi ces deux là ? Simplement car je suis française, avec des origines polonaises, et que pouvoir dire que j'ai des origines étrangères m'a toujours donné beaucoup de fierté.
Si je suis née en France, que j'y ai vécu, et que mon coeur est français, il y a un bout de moi qui est polonais, malgré tout. Et c'est de ce mélange que j'aimerais parler. Je ne veux pas m'étendre sur les différences entre chaque pays, ce serait totalement inutile et dérisoire, sans grande intérêt pour mes réflexions personnelles. J'aimerais parler de ce que je ressens, au fond de moi, à appartenir à deux cultures différentes, à n'être ni totalement l'un, ni totalement l'autre. Si la France est mon pays, que c'est celui que j'aime le plus au monde -oh, une patriote, oui, oui-, mon père reste pourtant polonais. Il a été totalement forgé dans ce moule, et n'est quasiment pas compatible avec la France. Sans plus m'étendre sur cet être que je ne porte pas très haut dans mon coeur et dans mon estime, il m'a tout de même légué cet héritage, qu'est un second pays. Enfin, second pays, c'est vite dit. Difficile de se sentir polonaise lorsqu'on ne parle pas la langue. C'est le plus grand soucis des origines. Je connais pas mal de personnes qui ont un parent étranger, mais qui eux, ne parlent pas la langue. Et cette barrière de la langue, est une véritable barrière pour tout le reste. Il n'y a rien de plus démoralisant que de se retrouver dans son second pays, autour de gens géniaux, dans une ambiance nouvelle et exotique, mais de ne pas pouvoir communiquer -sauf par l'intermédiaire de quelqu'un, ou en anglais-, et de se dire que finalement, on ne fait pas partie de ce monde comme on le voudrait.
C'est très certainement cette sensation qui me bloque énormément quant à mes origines. J'en suis fière, malgré tous les clichés sur les polonais, parce que j'ai quelque chose en plus, une touche d'exotisme qui fait si plaisir à dire. Le problème vient quand on me demande de parler polonais, de savoir comment on vit là-bas, et toutes les questions qui peuvent revenir. Je ne sais pas. Tout simplement. Deux semaines de vacances en Pologne une fois par an ne suffisent pas à tout savoir sur le pays, ni à se sentir intimement lié à ce cercle. Je n'ai pas eu la chance d'apprendre le polonais, et c'est ce qui me fait le plus de peine, lorsque je me retrouve là-bas, et que je me sens comme une étrangère, alors que ces gens sont ma famille, ou des personnes à qui je tiens. On aura beau m'apprécier, me considérer comme un membre de la famille, je resterais toujours la française, parce que je ne saurais pas m'exprimer avec eux. Il n'y a rien de plus horrible que ça, vraiment. La vie a fait que je n'ai pas pu apprendre la langue, et c'est pourtant la base d'une culture, d'un pays. J'aime tellement la Pologne, ce sont mes plus belles vacances, mes plus grandes émotions, c'est mon héritage, et pourtant, je ne serai jamais polonaise, même si je prends la double-nationalité.
Je ne veux pas faire de cet article quelque chose de triste. Il n'y a rien de mieux au monde que d'avoir deux pays, mais j'aimerais simplement partager mon expérience, et dire que malgré tous ces bons souvenirs qui resteront à jamais graver dans mon coeur, ces gens que j'ai réussi à aimer même sans les comprendre réellement, il y aura toujours cette partie de moi qui me dira que ce n'est pas chez moi, que ça ne le sera jamais. Cela ne veut pas dire que c'est forcément mauvais, car même sans parler polonais, j'ai appris énormément de chose sur ce pays, sur moi-même, sur les autres, en y allant. Il y a toujours un bon côté à tout, une bonne expérience à voir, une force qu'on ne pourra pas nous enlever. Et c'est ça, la magie des origines.

Eléonore
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